Moyen Âge

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On devine encore aujourd'hui, au lieu-dit La Motte, une motte castrale. De la Jallet[1] la compare aux terriers du Bois-Gombaud, commune de Tesson.

Aux XIIIe et XIVe siècles, le village de la Grande Chenaudière est connu de toute la Saintonge pour ses ateliers de poterie[note 1]. Ils presentent des decors caracteristiques incises de lignes : écus, chevrons, etc.[2]

Contrairement à ce qu'a écrit Lesson[3], il est extrêmement peu probable que Les Nouillers soit le Naiogialo où Saint Martin, disciple de Saint Grégoire de Tours, accomplit le miracle de faire jaillir une source. Au VIe siècle, les axes de communication traversant la France restaient principalement les voies romaines. Comme l'indique Chamard[4], il est beaucoup plus vraisemblable que Saint Martin voyageait sur la route Poitiers-Saintes, passant par Aulnay-de-Saintonge, à trente kilomètres à l'est des Nouillers. La tradition de certains villages sur cet itinéraire semble conserver le souvenir du passage de Saint Martin, tels que Saint-Martin-lès-Melle ou Saint-Martin-de-Juillers.

Notes

  1. Comparables à ceux de La Chapelle-des-Pots.

Références

  1. Recueil des actes de la Commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure. Tome V. Z. Mortreuil, Saintes, 1880-1881.
  2. Daniel Baraud. Saint-Georges-des-Coteaux « Cerveau », étude des céramiques. Dans Bulletin de la société d’archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, n°26, 1999.
  3. René-Primevère Lesson. Histoire, archéologie et légendes des Marches de la Saintonge. Henry Loustau et Cie, Rochefort, 1845.
  4. François Chamard. Origines de l'Eglise de Poitiers. A. Dupré, Poitiers, 1874.