Les Razes : Différence entre versions
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== Évolution du château == | == Évolution du château == | ||
− | * Le château primitif date du XVème siècle. Il n'en reste qu'une tour | + | * Le château primitif date du XVème siècle. Il n'en reste qu'une tour d’escalier à vis hexagonale, aujourd'hui démolie à hauteur des bâtiments. |
* Au XVIIIème siècle, le château comprenait comprenait un corps de logis coiffé d'une toiture haute et mansardée. Il était flanqué d'un pavillon. En 1757, il consiste en une maison noble, chais, écurie, granges, fuie, cour et jardin. | * Au XVIIIème siècle, le château comprenait comprenait un corps de logis coiffé d'une toiture haute et mansardée. Il était flanqué d'un pavillon. En 1757, il consiste en une maison noble, chais, écurie, granges, fuie, cour et jardin. | ||
* En 1828, le logis et ses dépendances forment une enceinte autour d'une cour carrée, ouverte sur le champ des Razes<ref>Cadastre napoléonien, Les Nouillers, section A3. Archives départementales de la Charente-Maritime, 3P5663/04. 1828. [http://www.archinoe.net/v2/ark:/18812/87a35c14019a0f21a69dea039f51650b (en ligne)]</ref>. Une autre dépendance, toujours présente, se prolonge au sud-ouest jusqu’à l’actuelle rue des Pensées. | * En 1828, le logis et ses dépendances forment une enceinte autour d'une cour carrée, ouverte sur le champ des Razes<ref>Cadastre napoléonien, Les Nouillers, section A3. Archives départementales de la Charente-Maritime, 3P5663/04. 1828. [http://www.archinoe.net/v2/ark:/18812/87a35c14019a0f21a69dea039f51650b (en ligne)]</ref>. Une autre dépendance, toujours présente, se prolonge au sud-ouest jusqu’à l’actuelle rue des Pensées. | ||
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== Le château aujourd'hui == | == Le château aujourd'hui == | ||
− | + | * Le corps principal du château est orienté sud-ouest. Il se compose d'un logis à trois travées, d'un pavillon accolé à gauche, et de la tour d’escalier accolée à l'arrière. | |
+ | * Le logis est couvert d’un toit à longs pans en tuiles mëcaniques, et a une croupe à droite. | ||
+ | * À gauche, le pavillon est couvert d'un toit en pavillon en ardoises, et coiffé de deux épis de faîtage de part et d'autre. Un porche traversant donne accès à la cour arrière. | ||
+ | * La tour d’escalier, vestige du château du XVème siècle, est de forme hexagonale. La porte extérieur était surmontée d'un haut linteau coiffé d'un pinacle, dont seule la trace est encore visible. Au-dessus, le fenêtre du premier étage a une traverse et une corniche. Enfin au deuxième étage, une petite fenêtre présente un appui saillant sculpté de motifs végétaux. | ||
+ | * Globalement, les murs sont partiellement décrépis, et des boiseries des ouvertures sont absentes, ne garantissant plus la protection de la bâtisse contre les éléments. | ||
Le château était initialement accessible depuis la Grande Rue par une allée boisée. Il donne aujourd'hui sur la rue des Pensée. Propriété privée, il n'est pas ouvert à la visite. | Le château était initialement accessible depuis la Grande Rue par une allée boisée. Il donne aujourd'hui sur la rue des Pensée. Propriété privée, il n'est pas ouvert à la visite. |
Version actuelle en date du 30 janvier 2023 à 04:28
Seigneurs et propriétaires
- Milieu XVIe siècle : Jean Brosset (hommage-lige du comté de Taillebourg, 1555)
- Fin XVIe siècle : Pierre Saulnier (écuyer, seigneur de La Motte, gentilhomme protestant marié à Jeanne Resnier)
- 1613 : mariage de Marguerite Saulnier, fille du précédent, avec Claude Harpedanne, écuyer, seigneur de La Plessée, fils de Lancelot et de Jeanne de Sainte-Aulaire. Passe à la famille Harpedanne de Belleville
- 24 janvier 1684 : mariage de François de Belleville, écuyer, seigneur des Razes et de Coulon, et de Jeanne Baron de Laubray.
- 1699 : Décès à Niort de Claude, petit fils de Claude et Marguerite, chevalier, seigneur des Razes et de Coulon.
- Fin XVIIe siècle : acquisition par Mélanie de Meaux.
- Fin XVIIe-début XVIIIème siècle : acquisition par Louis-François d'Aiguières, chevalier, marié en 1710 à Anne de Courbon-Saint-Léger.
- 1757 : leurs fils, François-René, chevalier, seigneur de La Cave, Jacques-Louis, chevalier, seigneur de Seugnac et de Montignac et Charles-Marc-Antoine, chanoine, vendent la terre et seigneurie des Razes-Vauforesche, droit de chasse et de pêche, à Madeleine Brillouin, dame de Bois-Charmant et de Chauvin, veuve d'Alexandre de Larade, conseiller du Roi, élu au siège royal de l'élection de Saint-Jean-d'Angély.
- 1772 : son fils Jacques-Alexandre, contrôleur ordinaire des guerres, hérite des terres des Razes et de Bois-Charmant. Il met l'ensemble en vente pour 250 000 livres, après avoir acquis la baronnie de Mauzé.
- 1788 : la seigneurie des Razes-Vauforesche est acquise, pour 82 000 livres, par Marie-Magdeleine du Mesnil-Rolland, veuve de François-Xavier Barthon, marquis de Monbas, capitaine des vaisseaux du Roi au port de Rochefort.
- 1793 : Jean-Joseph Jouneau en devient propriétaire par mariage, le 8 juillet 1793 à Saintes, avec Marie-Anne-Henriette d'Abbadie.
Évolution du château
- Le château primitif date du XVème siècle. Il n'en reste qu'une tour d’escalier à vis hexagonale, aujourd'hui démolie à hauteur des bâtiments.
- Au XVIIIème siècle, le château comprenait comprenait un corps de logis coiffé d'une toiture haute et mansardée. Il était flanqué d'un pavillon. En 1757, il consiste en une maison noble, chais, écurie, granges, fuie, cour et jardin.
- En 1828, le logis et ses dépendances forment une enceinte autour d'une cour carrée, ouverte sur le champ des Razes[1]. Une autre dépendance, toujours présente, se prolonge au sud-ouest jusqu’à l’actuelle rue des Pensées.
- au XIXème siècle, le corps de logis est reconstruit côté bourg, sous la forme d'une vaste maison bourgeoise à toiture d'ardoise. Le pavillon est transformé en porche.
- Par la suite, des dépendances sont détruites et remaniées pour ouvrir la cour sur le champ des Razes. Le seul vestige du château d’origine est une fenêtre à linteau à accolade située sur la façade arrière de l’aile à gauche du porche[2].
- Un puit y est encore présent.[3]
Le château aujourd'hui
- Le corps principal du château est orienté sud-ouest. Il se compose d'un logis à trois travées, d'un pavillon accolé à gauche, et de la tour d’escalier accolée à l'arrière.
- Le logis est couvert d’un toit à longs pans en tuiles mëcaniques, et a une croupe à droite.
- À gauche, le pavillon est couvert d'un toit en pavillon en ardoises, et coiffé de deux épis de faîtage de part et d'autre. Un porche traversant donne accès à la cour arrière.
- La tour d’escalier, vestige du château du XVème siècle, est de forme hexagonale. La porte extérieur était surmontée d'un haut linteau coiffé d'un pinacle, dont seule la trace est encore visible. Au-dessus, le fenêtre du premier étage a une traverse et une corniche. Enfin au deuxième étage, une petite fenêtre présente un appui saillant sculpté de motifs végétaux.
- Globalement, les murs sont partiellement décrépis, et des boiseries des ouvertures sont absentes, ne garantissant plus la protection de la bâtisse contre les éléments.
Le château était initialement accessible depuis la Grande Rue par une allée boisée. Il donne aujourd'hui sur la rue des Pensée. Propriété privée, il n'est pas ouvert à la visite.
Références
- ↑ Cadastre napoléonien, Les Nouillers, section A3. Archives départementales de la Charente-Maritime, 3P5663/04. 1828. (en ligne)
- ↑ Nathalie Lhuissier, Pierrette Moretti. Château des Razes, Les Nouillers. Inventaire général du patrimoine culturel, 2001-2018. (en ligne)
- ↑ Centre départemental de documentation pédagogique de Charente-Maritime. Début d’inventaire archéologique à partir du pays de Saint Savinien sur Charente. 1984. p. 110