Bois-Charmant
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Fief
Bois-Charmant, aussi connu sous les noms du Bois, Bois de Charmant, Bois de Chermant. Il représente un huitième du grand fief des Nouillers.
Il inclut, au moins en partie, le bourg des Nouillers (cf. contrats d'acquisition Boucherie-Bousreau, 1638 et Etienne-Henault, 1641[1]).
Le plus ancien seigneur connu est Colin Mauny, comme en atteste une baillette du 16 novembre 1408 dans laquelle il est qualifié de « seigneur du Bois »[2]. Un parchemin du 16 mai 1397, qui le dénomme Colin Amonin, semble cependant indiquer qu'il en était déjà seigneur[3].
En mars 1441, le fief appartient à Guillaume du Refuge (aveu[3]).
Le 20 février 1555, le fief appartient à Jacques de Puyregault, qu'il tient de sa femme Isabeau de Balodes, fille d'André de Balodes[3].
Le 22 août 1637, la sentence de saisie féodale sur le fief par le comte de Taillebourg, faute d'hommage, est confirmée[1].
De 1721 à 1737, il appartient à Ponce-Auguste Sublet, marquis d'Heudicourt[2].
Château
Histoire
Laissé à l'abandon, dégâts des eaux, carrelages brisés.
Jos et Marguerite Hermans achètent le château en 1967 et entreprennent de le restaurer, tache poursuivie par leur fils Vincent et son épouse Sylvie.
Architecture
Le pigeonnier-tour d'angle d'origine fut détruit. Le pigeonnier actuel et ses mille deux cents boulins est en fait celui de la Matassière, qui fut transporté et remonté pierre par pierre, les propriétaires de la Matassière ayant fait don des matériaux.
Plusieurs caves habitées par les chauves-souris. Deux voûtées en ogive et une plus rustique, donnant sur un réduit inférieur
Ajouts modernes
Aménagement intérieur.
Échauguette (établissements Basse, sur commande des Hermans).
Aujourd'hui
Propriété privée, ne se visite pas.
Légendes
On raconte que le jour de Noël, le soleil se couche dans l'axe du hall et de l'allée d'honneur.
Des souterrains partiraient des caves du château.
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Volume 29. A. Picard, Paris et C. Isambart, Saintes. 1900. p. 182
- ↑ 2,0 et 2,1 Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Volume 29. A. Picard, Paris et C. Isambart, Saintes. 1900. p. 191
- ↑ 3,0, 3,1 et 3,2 Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Volume 29. A. Picard, Paris et C. Isambart, Saintes. 1900. p. 183
